mercredi 28 juin 2023

Genèse part 2.



La DIRection des Centres d'Expérimentations Nucléaires, DIR.C.E.N, a succédé au Commandement Interarmées des Armes Spéciales, le C.I.A.S, le 30 janvier 1964 par décret gouvernemental au moment où la décision de transférer les polygones de tir du Sahara vers la Polynésie Française a été arrétée. 

Cet organisme associant les Armées et le C.E.A a été chargé de réaliser un champ de tirs nucléaires sur l'ensemble de deux atolls, Mururoa et Fangataufa, et de préparer l'exécution d'essais aériens. 
Il fut placé sous l'autorité d'un officier général assisté de 2 adjoints: 
- un officier général, directeur adjoint pour les armées.

- un ingénieur de la D.A.M., directeur des essais pour le C.E.A.
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organigramme


Organisation

Le Commissariat à l'Energie Atomique




Le Commissariat à l'Energie Atomique fut créé par l'ordonnance N°45 2563 du 18 Octobre 1945. 


Le Commissariat comprend plusieurs Directions et Instituts. Sa représentation en Polynésie est composée de : 

  • La Direction des Applications Militaires (DAM), chargée de l'étude et de la réalisation des essais nucléaires ainsi que de la fabrication des Armes nucléaires au profit de la Défense.
  • le Laboratoire d'Etudes et de Surveillance de l'Environnement (LESE), basée à Tahiti, antenne de L'Institut de Protection et de Sureté Nucléaire (IPSN).

La DAM possède un Etablissement en Polynésie française implanté à Tahiti sur la commune de Mahina, établissement qui dispose de 2 antennes, une à Pamataï qui abrite le Laboratoire de Détection et Géophysique (LDG) et une antenne logistique sur la base de Faaa. 

photo

Le représentant du CEA en Polynésie française est le DIRAM PACifique, qui est également Directeur Adjoint du CEP et chef de l'établissement CEA (DAM & IPSN). 

Des DIRTECS (DIRecteurs TEChniques) assurent la préparation et l’exécution des essais nucléaires, ainsi que la gestion des personnels civils, local ou métropolitain, permanent ou missionnaire :

  • Le DIRTEC ESSAIS pendant toutes les périodes de l'année où se déroulaient des Essais.
  • Le DIRTEC SITES pendant le reste de l'année.
  • photo

  • Les Directeurs des Essais :

    article

Les différents types de tirs












Vivre Fangataufa.

Vivre à Fangataufa, pendant plus de 11 mois sur cet atoll où 1/3 de tirs aérien ont étéeffectués soit 250 fois Hiroshima en 4 tirs. Rigel le 24/06/66, 125kt, ordonné par de Gaullemalgrès une météo défavorable, puis la première thermonucléaire "opération Canopus", le24/08/68 2.6 mégatonnes, puis 2 autres en 1970 dont on ne sait pas grand chose, Dragon945 kt, le 30/05/70 et Orion 72 kt le 02/08/70, 3 ans après peu de personnes savent qu'unebase vie a été construite autour d'un "Bunker", dit Poste d'Eregistrement Avancé (PEA), etaussi un autre "Bunker" Poste Photo Avancé, près de la passe étroite. Personne n'aurait cruque des hommes auraient pu vivre à cet endroit.
Suite à quelques remplacements, je me suis porté volontaire, pour un poste définitif. Il n'ya eu que 4 ou 5 infirmiers sur cette base "vie", dont tout le monde veut nier l'existence.
Des hommes sur un point 0, 24 heures sur 24, c'est à peine imaginable.

J'ai assisté à la préparation du premier tir souterrain "Achille", et les 4 derniers aériens.
Pour Achille, voici ce qui s'est passé. La Bombe dit "engin", est arrivée par DC6 bi, (frêt,passagers) vers 4 heures du matin, dans un petit container en plomb, environ 1.50 X 1.50.C'est un copain Phillippe qui l'a déchargée avec un simple fenwick, puis elle a étéconditionnée sur le tarmac dans un autre container blanc d'environ 10 mètres.
Elle est passée devant l'infirmerie quelques temps après, puis enfilée dans le puits 1.20 sur650 métres de profondeur cimenté et lissé surement par centrifugation.
Ces containers étaitent bardés de cables, fibres optiques, capteurs, tubulures pourrécupérer les gaz, etc.
Le matin du 6 juin 1975, la base à été évacuée, certains par moyens aériens, nord 2501, DC6, ou Super Frelon pour les mlitaires du poste aviation.
J'ai embarqué sur un genre de barge, et nous sommes sortis au large de la passe étroite. Al'heure du TRT, (ordre de tir), nous avons été surpris par une grande gerbe d'eau à 400mètres du puits.
On a cru qu'elle avait explosé dans le lagon, et nous sommes revenus sur zone de suite.Mais c'est bien des années après suite à de nombreuses recherches que j'ai su qu'elle avait"débouché". Il existe une vidéo et j'ai mesuré cette colone d'eau 150 X 150, 45 mètres dehaut, par rapport au derrick de l'autre forage "Hector", là d'ailleurs personne n'a évacué.C'est une poussée de gaz bien sur radioactif qui provoque cet effet.

Déjà cet atoll n'aurait jamais dû être habité en permanence. Les civils étaient relevésréguliérement, comme les 2 ou 3 officiers, médecin compris. Nous les petits, avec quelquestravailleurs Polynésiens, ont avait pas le choix que de rester.
Pour en revenir à ce dégazage, on aurait du avoir au moins des masques. Je n'ai jamais vude dosimètres en 14 mois de zone Moruroa y compris.
Je me bats depuis des années pour que cette base soit reconnue comme lieu de vie, et noncampement provisoire, qui eux sont autorisés.

Quand on arrive sur cet atoll on a vite compris où nous avions les pieds, pour ma part. Labase elle était superbe, bien équipée. Brasserie, restaurant, nourriture 5 étoile, serveurs, etune base nautique.
Pour la baignade, c'était plus entre les bidons, et des ferrailles en tout genre. Pas depoissons, sauf à la passe.
C'était notre petit univers un peut plus privilégié qu'à Moruroa. Ca ne l'a pas été pour ceuxqui on fait les corvées de nettoyage entre les 4 aériens.
Pour être franc, on ne parle jamais d'argent à propos de ces "essais". Sauf appelés enservice long, la solde était plus que bonne, avec la prime atoll, et tout le reste. Mais voilà unjour on paye l'addition.
Il se trouve que 21 maladies ont été classées, pourquoi ? Tout le monde sait que l'expositionau divers rayonnement Alpha, Beta, et bien sur Gamma, plus la contamination, parinhalation, ingestion, voire blessures entraine une chute des défenses immunitaires, doncune porte ouverte à bien d'autres pathologies.
J'ai un cancer de la moelle osseuse, une leucémie heureusement chronique et une autrepatho non cancéreuse, est qui est radio-induite, d'après ma neurologue. Et de plus pasfacile à gérer car inguérissable..
Pour finir ce petit article, mon frère était vétéran décédé du cancer à 60 ans. J'ai su il y àpeu de temps qu'il avait été démobilisé "médical" ???
J'ai fait aussi après mon retour un passge à l'hôpital des armées. Problème sanguin dans lecivil, mais les examens militaires, j'ai pas eu le temps de les voir.
"Tout est normal par rapport à votre séjour". Par rapport ??????
J'ai perdu pas mal de cheveux en rentrant, mais je ne savais pas d'où ça venait, les poils sous les bras s"arrachaient tout seul. Tout à repoussé sauf les dents.

mercredi 4 avril 2018

La ballade du soldat Taram.

Ia ora na outou (bonjour à vous),
Et notre ami blogueur de Tokyo.
Nuclear Free by 2045?



Barge de forage sous lagon Tila. Photo DICERN


J'ai commencé à rédiger mes souvenirs de séjour à Moruroa et je ressortirai sûrement quelques photos déjà publiées ailleurs ...
Je veux quand même préciser que le titre que j'ai choisi, ce n'est pas dans l'intention de moquer de mes amis qui ont vécu des situations plus pénibles que la mienne, ni de ceux qui ont encore des conséquences de ce drame.
Je ne veux pas que je puisse comprendre à ceux qui nous lirons ... que nous avons (bien involontairement) transformé un paradis en enfer ...
Veillez donc m'excuser si, locataire à la vérité, mon texte ne rapportera que de bons souvenirs.
(rien à voir avec les souvenirs de Christian Beslu "Tranche de vie à Moruroa", c'était pas la même période !!!)

Mânava i Moruroa nei ... Parataito mo'e
(Bienvenue à Moruroa! ... Paradis perdu)





Escale, de la baleinière, au large de Fangataufa. 1963.

Le BDC Chéliff.
(Batiment de débarquement de chars)


Comment aurions-nous pu imaginer que deux ans et demi après…
l’enfer s’abattrait sur ce paradis ?

dimanche 10 juillet 2016

Acceuil.







"La vérité existe, on invente que le mensonge"


Les 2053 essais nucléaires du monde.





"Les 41 essais aériens de Polynésie GIF perso"
                                                                                           

"Appelés, Personnels Civils, Métropolitains,  Polynésiens Engagés Volontaires. Nous rêvions de la Polynésie. Nous avons fait notre devoir bien malgré nous sur les Sites d’Expérimentations Nucléaires" 


Que la France le reconnaisse




.Merci de vos visites.





Les doctrines militaires

  1. Les doctrines, et les différentes stratégies abordées dans ce sujet sont anciennes, mais de par logique de ont continué a se perfectionner à mais elle partent toutes de la même base. "Comment tuer, mieux et plus vite, surtout dans des conflit directs, qui n'aurons surement jamais lieu, mais qui n'empêche en aucun cas aux stratèges, de les améliorer."


les doctrines militaires, américaines, et britanniques afférentes au armes nucléaires, ont été inspirées des opérations de le seconde guerre mondiale. Dont voici le principe de base.

Le bombardement  nucléaire, fait bien sur partie de cette doctrine vu qu'elle en sont le pilier, inspirées de la secondaire guerre mondiale, encouragée par 2 le bombardements stratégiques Hiroshima et Nagashaki

Selon les théories formulées par le général italien Giolio Douhet, le pilote russe Alexandre de Serversky, l'Améticain William Michel, Lord Hugh Trencahrd. Je cite
"La doctrine dit de bombardements indifférenciées, incluait aussi bien le destruction des  cibles militaires, ainsi que l'anéantissement massif d'installations civiles, économiques ou industrielles.
Voilà grâce à ces quelques hommes, les bases de l'armement nucléaire étaient ancrées.
Et on pourrait titrer ette simple conclusion; que tout les pays qui on pu accédé à cette arme ultime, étaient bel et bien complices.
Et pour finir cette intro courte, car il faudrait remonter bien avant 1939, pour connaitre les vrais bases de l'armement nucléaires, devenus des armements nucléaires, voici une vidéo gif, du tir nucléaire Tamouré larguée au large de Fangataufa? ou Moruroa le 19 juillet 1966. 

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jeudi 7 juillet 2016

Entre Reganne, et Fangataufa

INTRODUCTION

A Jade Vimare.

Les articles qui vont suivrent sont inspirés d'une documentation réelle peut connue. Tout est retranscrit mots par mots.
Pourquoi ce titre car tout a commencé ici à REGANNE le 13 févier 1960, avec le premier tir atomique Gerboise Bleue.

Vidéo originale.

De tout ces tirs nucléaires vont en découler 209 autres, sur 4 sites.
pour une puissance  en équivalent à = ou - 14 mégatonnes de Trinitrotoluène, ou TNT.

 Pour finir sur le centre de tir de Fangataufa le 28 janvier 1996. Par le tir sous lagon Xouthos 120 kt


Xouthos

Mais, il y à eu l'avant, donc l'histoire du nucléaire Français.

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samedi 14 mars 2015

Effondrements failles à Mururoa et Fangataufa.


Que sont devenus Moruroa et Fangataufa ?



En Polynésie, les commentaires et variations littéraires, médiatiques et "photographiques" sur l'état des atolls après démantèlement ont été principalement orchestrés, non par l'ensemble des médias - certains ont été ou sont encore très critiques sur les conséquences réelles des essais nucléaires - mais par quelques journalistes d'origine métropolitaine qui s'étaient signalés depuis longtemps comme les thuriféraires du régime colonial et des essais nucléaires "au nom de la France". Ainsi, les militaires n'avaient guère besoin de s'engager trop avant sur la voie de la propagande, des "hommes et femmes de médias" l'ont fait pour eux dans un style agressif et souvent diffamatoire à l'égard de ceux qui ne partagent pas leur thèse sur "la parfaite innocuité des essais nucléaires".












Officiellement, les sites d’essais nucléaires de Polynésie française ont été " démantelés ". Il serait plus exact de dire que les installations bâties sur les atolls de Moruroa (principalement) ont été détruites.
















Celle-ci a été accumulée pendant les années où ont été réalisés les essais souterrains, et cela par deux vagues successives. La dernière en date a suivi les essais aériens : il s’agissait de tirs puissants réalisés dans le basalte, à environ 1 200 mètres de profondeur dans l’ancien volcan totalement éteint depuis des millions d’années. Peu de dangers, donc de ce côté là, sauf en cas de tremblement de terre, mais la Polynésie est située très loin des zones où se chevauchent les plaques tectoniques.






“Après le tir Tydé en 1979, il y a eu un détachement de la loupe d’un certain volume qui a entraîné une vague. Nous ne le savions pas, c’était une première, cette vague a déferlé sur Moruroa et il passait sur la route à ce moment-là un des ingénieurs. Sa voiture a été balayée par la vague et il a eu de multiples fractures. Il n’y a pas eu depuis d’autres détachement de loupe”, précise Marcel Julien de la Gravière. La Défense a installé de multiples systèmes de surveillance, tant par extensomètre, consistant en des fils d’acier inox tendus après percement dans le corail, que grâce à des inclinomètres, vague-mètres, sismomètre et GPS. Tous ces dispositifs étant reliés à un centre de surveillance situé en métropole. En effet, l’enjeu est double, puisque qu'il s’agit non seulement de prévenir les troupes situées sur l'atoll, de l’imminence de l’arrivée d’une vague, mais aussi  l’atoll voisin de Tureia qui pourrait lui aussi être concerné.



Conclusion. Sans être géologue, ni sismologue, la géologie d'un atoll est simple.

Masse corallienne, puis dolomie (dolomite), et la langue magmatique.

Moruroa, est traversé, par une faille australe, peut active, mais bien 
sur sensible.

 C'est bien plus compliqué que ça!!

Il ne faut pas confondre, le corail, la dolomite, la langue magmatique
En cas d'effondrement, si leurs système, Telsit 2, couplé avec, ce qui reste de Telsit 1, plus les système profonds de mesures, on peut dire radio/sismique.

Des prémices, sont ressentis. Les dégazages seront plus importants.

Mais là, vu que cette situation est inédite au monde, et c'est un problème.

 Cette vague qui pourrait toucher Turiea, c'est avant tout des ondes d'eau, pratiquement imperceptibles en mer.

Quand elles arrivent sur le remontant d'un récif ou autre, elle prennent de la vitesse, deviennent des déferlantes et ravagent tout.

 Les navires qui étaient au large de Fukushima, n'on pratiquement rien ressenti, pour les raison sus-citée au dessus.

A Moruroa, et Fangataufa, Tout dépend de l'ampleur d'un éventuel effondrement, sa profondeur, sur qu'elle longueur, qu'elle masse rocheuse, etc

Donc le risque existe bien. Mais il est mal expliqué.

Seule, la zone, nord, nord-est, menace Tureia. La zone sud est sous l'eau en grande partie.Il y à au de grand effondrements, lors de 2 tirs Tydée, et d'autres.. Cette Zone est HS, là c'est terminé, mais!!

C'est l'ensemble de l'atoll, qui s'enfonce. Et là à un moment donné, que personne, ne peut réellement, prévoir, bien que des simulations ont été réalisées. N'étant pas dans le secret des "Dieux", On pourrait assister, à un ou des dégazages massifs.
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Étant donné les différentes pressions exercées, sur ces loupes, à un moment ou un autre, un point de rupture ne serait pas impossible, ils engendreraient un dégazage, et ça personne n'en parle..
Selon les conditions météo, soit ces gaz, se dissolvent aux environs. Mais si cela se passe, lors de conditions de type de dépressionnaires, nuages bas, tempêtes, ces dits nuages pourraient se charger en particules 




Dès la fin des essais, les bâtiments et installations du C.E.A., les plus susceptibles d’être contaminées, ont été détruits sans témoins extérieurs. On ignore si les procédures d’assainissement habituelles pour des installations nucléaires ont été respectées.
Environ 15 % des matériels de la base de Moruroa ont été redistribués sous forme de dons aux collectivités locales de Polynésie française. D’autres matériels ont été soit transférés pour des utilisations militaires, soit vendus.


Zone Camélia





Quelles photos récentes du Chantier de Moruroa.










"une vidéo, édifiante"

"Après des comparaisons identification d'un puits de forage"



Le Gouvernement français aurait, depuis 2010, tenu secret le danger d’éffondrement du site d’essai nucléaire de l’atoll de Moruroa, dans le Pacifique.


Le président du MET, Roland Oldham, a déclaré dans un programme de la radio «ABC Radio Australia – ondes Pacifique» que les détails de cette affaire – contenus dans un rapport divulgué par le ministre français de la Défense – auraient dû être rendus public il y a bien longtemps.
Selon lui, si l’atoll venait à s’effondrer, le matériel radioactif déversé dans le Pacifique engendrerait un tsunami dont les vagues pourraient atteindre une hauteur de quinze mètres.







 *Pour le petit atoll de Fangataufa nucléaires expérimentales Moruroa a-t-il déclaré à la Radio.»  De nombreux tirs ont eu lieu à Fangataufa, atoll situé à 42 km de Moruroa..Dont le premier tir thermonucléaire canopus le 24 août 1968...2.6 mégatonnes.Un désastre...Ainsi que le tir RIGEL.Tir à la surface du lagon, 125 kt.Le 24 septembre 1966..Le tir Dragon, le 30 mai 1970, 945 kt...Le tir Orion, le 2 août 1970; 72 kt..Et 10 essais souterrains.Au premier plan, Mururoa
"essais Rigel"
*Au premier plan Mururoa, et en arrière l'atoll de Fangataufa noyé sous ce monstrueux essai..Image du dessous schéma théorique Des retombées ????? *



"retombées théoriques"


«Si quelque chose devait arriver, sachons qu’il existe environ 150 «loupes
»  Environs 200 puits en comptant les forages de mesures* contenant une radioactivité dangereuse  dans le sol de Moruroa».


Selon M. Oldham, l’association «Moruroa  e tatou», qui travaille pour le dédommagement des victimes des tests nucléaires français à Tahiti, a tenté de convenir d’une solution avec le gouvernement français.
Le président de l’association a, par ailleurs, fortement regretté que le rapport du gouvernement français n’ait pas été rendu public plus tôt.
Pour lui, même si seulement une partie de Moruroa venait à s’effondrer, les dommages s’avèreraient «vraiment effrayants» et auraient un impact sur la communauté internationale.
 «Je pense que cela constituerait un énorme problème pour l’environnement si la radioactivité nucléaire était diluée dans l’océan. À partir de là, nous n’aurions plus aucun contrôle sur ce qui se produirait par la suite», ajoute-t-il dans son interview à la radio.









A un moment donné, il y a eu certaines prises de conscience sur le fait que l’atoll de Moruroa pouvait s’effondrer dans la mer à cause des tests nucléaires effectués des années 60 à 90. Selon un article internet de Newsweek UK, en 1997, un an après le très contesté dernier test nucléaire, un rapport officiel avait mis en avant les risques potentiels.

Selon M. Oldham, le rapport publié aujourd’hui ne fait aucunement mention de quelque radioactivité que ce soit. *Encore un mensonge de plus*





"photo la Dépêche de Tahiti, Moruroa 2011"
«Dans ce rapport, auquel nous avons pu accéder il n’y a pas si longtemps, ils ne parlent pas de la radioactivité», annonce-t-il à la radio. «La manière dont ils présentent les choses fait passer ces faits comme étant sans réel danger». *Et bien voyons, 193 essais et pas de radioactivité. On aurait pu les faire en France !!!!*
Dans une vidéo enregistrée le mois dernier en collaboration avec la campagne d’information sur les risques liés au nucléaire «Breaking the Nuclear Chain», M. Oldham a déclaré que Moruroa et les autres atolls ont étés le théâtre d’explosions atomiques 170 fois. *Canopus Zone Frégate, 2.6  mt.* plus puissantes que la bombe d’Hiroshima. 





* mes commentaires personnels...